Marchés publicsAnnuaire des services
Aller au contenu principal

Les lingettes et autres déchets : un véritable fléau pour nos installations d’assainissement

Elles sont pratiques, sentent bon, et promettent souvent d’être “biodégradables” ou “jetables dans les toilettes”. Pourtant, les lingettes sont aujourd’hui l’un des pires ennemis de nos systèmes d’assainissement collectif. Et elles ne sont pas seules : huiles, peintures, solvants, produits chimiques, médicaments… tous ces déchets jetés dans le réseau d’assainissement collectif ont des conséquences graves, à la fois techniques et environnementales.

Les lingettes : un fléau invisible mais bien réel

Chaque jour, des milliers de lingettes sont jetées dans les toilettes. Résultat : elles s’accumulent dans les canalisations, s’enroulent autour des pompes des stations de relevage et provoquent des bouchons massifs. Elles endommagent les installations, ralentissent le traitement des eaux usées et entraînent des surcoûts importants pour les collectivités. Dans les stations d’épuration, ces amas forment des “chiffons” compacts et solides, difficiles à extraire et à traiter. Une seule lingette peut paraître anodine, mais multipliée par des centaines de foyers, elle devient un véritable cauchemar technique et environnemental.

Des dégâts multiples
  • Pannes et surcoûts : nettoyage régulier, pompes bloquées, réparations fréquentes…
  • Risque de débordement : en cas d’obstruction, les eaux usées peuvent remonter jusqu’aux habitations ou déborder dans le milieu naturel.
  • Pollution durable : les lingettes et microplastiques issus de leur dégradation polluent les rivières, les sols et les plages.
“Biodégradable” ne veut pas dire “jetable dans les toilettes”

Le mot “biodégradable” est souvent trompeur.

  • Une lingette se dégrade en plusieurs mois, voire années, dans des conditions spécifiques (humidité, chaleur, oxygène).
  • Dans l’eau, en revanche, elle ne se désagrège pas et forme des bouchons solides.

Même “biodégradables”, les lingettes ne doivent jamais être jetées dans les toilettes.

D’autres déchets interdits : huiles, peintures et produits chimiques

Nos canalisations ne sont pas des poubelles ! Les huiles de cuisson, restes de peinture, solvants, produits ménagers concentrés ou médicaments périmés ne doivent jamais être versés dans l’évier ou les toilettes. Ces substances :

  • perturbent le traitement biologique des eaux usées,
  • encrassent les réseaux et forment des dépôts gras,
  • contaminent durablement les milieux aquatiques.
Le bon réflexe 
  • Lingettes→ Poubelle
  • Huiles de friture→ Déchetterie
  • Peintures, solvants, produits chimiques→ Point de collecte spécialisé
  • Médicaments → Pharmacie
Un petit geste pour toi, un grand pas pour la planète

En adoptant les bons gestes, chacun contribue à :

  • préserver la qualité de l’eau,
  • protéger l’environnement,
  • réduire les coûts de maintenance des réseaux et stations d’épuration,
  • et éviter des débordements ou pollutions évitables.
Souviens-toi : seuls les papiers hygiéniques et les eaux usées ont leur place dans les toilettes ! Tout le reste va à la poubelle ou en déchetterie.